Palmarès des meilleures SCPI de commerce pour 2018

Les SCPI sont déclinées en plusieurs familles, et celles dites de commerce sont des SCPI de rendement. Leur parc se compose alors de murs de commerces. Voici le palmarès des meilleures SCPI de cette sous-famille pour 2018.

Les SCPI de la société de gestion AEW Ciloger en tête

Parmi les SCPI de commerce les plus performantes, on répertorie celles du gestionnaire AEW Ciloger. Ce sont les SCPI Actipierre (version 1, 2 et 3), Actipierre Europe et Pierre Plus. Les SCPI de Paref Gestion occupent également une position indéniable dans ce classement : Novapierre 1 et la fameuse Novapierre Allemagne. Il en est de même pour Patrimmo Commerce de Primonial Reim.

Investir en SCPI de commerce : quels avantages ?

Ce sont des SCPI réalisant une rentabilité élevée, c’est-à-dire que leur taux de distribution ou TDVM est supérieur à 4% par an. Tout comme les SCPI de rendement, elles ciblent des locataires potentiels, ayant la possibilité de s’acquitter de loyers de qualité.

Rappelons que les atouts par rapport à l’investissement en SCPI sont nombreux. On citera :

  • la gestion déléguée : nul besoin pour l’investisseur de s’alourdir de la gestion locative du bien, ni d’avoir à se soucier des diverses démarches administratives et juridiques y afférentes. Il perçoit les dividendes, mensuellement ou trimestriellement selon la SCPI et la société de gestion. Toutefois, il lui appartient de déclarer les revenus locatifs qui sont des dividendes, et qui seront alors déclarés comme étant des revenus fonciers.
  • la diversification du patrimoine : il est possible de placer de l’immobilier professionnel ou à usage d’habitation dans son patrimoine. Neuf, de seconde main ou ancien à rénover. Situé en France, en Europe ou dans les autres pays du monde. En résumé, de multiples diversifications sont possibles afin de tirer le meilleur profit des SCPI.
  • l’accès à l’immobilier à faible coût : à la différence de l’achat en direct, l’acquisition de parts de SCPI permettent d’inclure dans son patrimoine un ou plusieurs biens immobiliers à partir de quelques centaines d’euros seulement.

Les pièges de l’investissement en SCPI

Attention à certains détails lors de la souscription à une SCPI :

  • vérifier le délai de jouissance appliqué par la société de gestion. C’est l’intervalle entre le moment de l’acquisition de l’actif et celui où les dividendes sont distribués pour la première fois. Si l’investisseur achète à crédit, l’absence de rémunération pendant plusieurs mois peut affecter la qualité de son rendement, étant donné qu’il est amené à s’acquitter de ses mensualités additionnées des intérêts correspondants.
  • considérer à l’avance le type de la SCPI. Si l’investisseur prévoit de la revendre afin de réaliser une éventuelle plus-value, qu’il s’assure de sa liquidité. Pour cela, il choisira plutôt une SCPI à capital fixe dont il pourra lui-même fixer le prix de la part. Ce qui n’est pas possible pour une SCPI à capital variable, dont la revente est prise en main par la société de gestion qui fixe alors le prix de la part et qui organise le marché secondaire.
  • accorder une attention particulière à la fiscalité qui peut éventuellement ronger la rentabilité de l’investissement. Afin d’échapper au paiement d’un impôt assez conséquent par rapport à la rémunération perçue, il convient d’investir à crédit par exemple. Cet endettement va créer non seulement un effet de levier, mais aussi la possibilité de profiter d’un déficit foncier qui est déductible de l’imposition de l’investisseur. Autre astuce pour faire baisser les impôts en investissant en SCPI : opter pour le démembrement. Dans ce cas, l’investisseur choisira plutôt la nue-propriété afin d’échapper au paiement des impôts suivants : le foncier, l’IFI et les frais de succession s’il souhaite transmettre ses parts.

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